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Méthode pour l'Astrophotographie

En astronomie, les objets à photographier sont très souvent de faibles sources de lumière, ce qui nécessite des temps d'intégration relativement longs. Durant cette opération, le support photographique, qu'il soit argentique ou électronique (CCD) enregistrant le flux de photons est en permanence exposé. Si notre mise en station n'est pas parfaite, il va très vite falloir compenser la dérive de l'optique par rapport à l'objet à photographier sous peine d'obtenir non plus un objet ponctuel, mais rapidement une traînée lumineuse. Cette dérive est proportionnelle à la focale de l'instrument et aux erreurs de mise en station. Il existe de nombreuses méthodes permettant d'effectuer de bonnes mises en station, mais elles sont relativement longues. L'astronome Bigourdan a imaginé en 1893 l'une des méthodes qui porte son nom. Mais les mises en station permettant de pratiquer l'astrophotographie seront développées ultérieurement quand nous commencerons à pratiquer ce type de discipline.

Qui n'a jamais rêvé un jour pouvoir arrêter la rotation de la terre afin d'observer tranquillement sans avoir à recentrer sans cesse l'objet dans le champ de l'oculaire ? C'est justement le but d'une bonne mise en station, dégager l'observateur de ces maudites corrections. Ce que nous rechercherons au cours de cette opération, c'est de faire correspondre le plus précisément possible l'axe du mouvement horaire de notre monture avec l'axe de rotation de la Terre (ou « l'axe du monde »

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En effet la Terre faisant un tour sur elle-même en 23h56min04s («rotation sidérale» ), elle entraîne dans sa course tous les objets du ciel qui eux sont quasiment immobiles par rapport à l'observateur. Compte tenu des dimensions de l'univers, nous avons le droit de nous prendre pour le centre du monde (nous considérerons que l'axe de rotation de la Terre passe par la position de l'observateur). Dès votre arrivée sur le terrain d'observation, repérez un endroit le plus plat possible avec l'horizon le plus libre possible au Sud, et vers la Polaire. Déballez soigneusement et délicatement votre matériel sur votre lieu d'observation. Si votre terrain n'est pas vraiment stable (gazon, terre battue, … ) vous pouvez disposer sous les pieds de votre monture des plaques de métal inox de 10X10 cm ( ou autres matériaux inoxydables ) au centre desquelles vous aurez au préalable fraisé un petit trou de 1 cm de diamètre, ceci afin que les pieds de votre monture ne puissent s'enfoncer dans le sol au cours de votre nuit d'observation, ce qui conduirait inévitablement à un défaut de mise en station. Vous devez ensuite procéder à un équilibrage de votre instrument : Position du tube et contrepoids (pour les montures équatoriales allemandes), sans cette précaution, vous risquez de faire souffrir inutilement les pignons . Quel que soit le type de monture équatoriale, pour qu'elle soit efficace, elle devra répondre aux critères suivants : Rigidité, Stabilité, Maniabilité.

Ensuite, avec le viseur polaire, ces quelques préparations correctement effectuées, vous pouvez alors commencer la mise en station de votre optique. Premier point, il faut que la base de votre monture soit parfaitement horizontale.

Les viseurs polaires de nos chères montures sont très souvent mal réglés et encore moins sur les montures neuves qui sortent tout juste de chez le marchand.

 

Voici mon Tuto en images (commentées) du principe de réglage afin d'effectuer une mise en station super précise

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